vendredi 4 septembre 2015
mercredi 2 septembre 2015
Arwen go home
Dunkerque to Blankenberge
Nous quittons les Chtimis fin de matinée pour bénéficier des courants car le vent annoncé variera entre 5 et 7 nœuds de NNW.
C'est au bon plein que nous suivons la côte sous un soleil de plus en plus radieux, laissant dernière nous les grains successifs sur le Pas de Calais.
Nous éviterons les virements de bords de la passe de Zuydcoot, car la marée est montante avec déjà trois mètres sous la ligne de flottaison.
Arrivé à hauteur d'Ostende, plus de vent pour nous accompagner. Un petit filet de 3 nœuds de travers nous incite à envoyer le spi asymétrique. Il se gonfle à peine.... la GV est affalée pour lui donner plus de souffle.... rien. Arwen dérive à 2 nœuds vers le jetée ostendaise.
Le moteur viendra finalement à notre rescousse pour la dernière heure de navigation jusqu'à Bankenberge. Un calcul de marée sécurisera notre entrée car il est peu prudent d'y accéder 2h avant et après marée basse.
J'y terminerai mon périple ayant d'autres obligations. Marie Anne et Filip ramèneront Arwen à son port d'attache à Korgene.
Le log jusqu'à Blankenberge affiche 597 MN parcourus. Il en reste une bonne trentaine pour terminer le voyage. Les îles Scilly seront pour une autre fois.....
C'est au bon plein que nous suivons la côte sous un soleil de plus en plus radieux, laissant dernière nous les grains successifs sur le Pas de Calais.
Nous éviterons les virements de bords de la passe de Zuydcoot, car la marée est montante avec déjà trois mètres sous la ligne de flottaison.
Arrivé à hauteur d'Ostende, plus de vent pour nous accompagner. Un petit filet de 3 nœuds de travers nous incite à envoyer le spi asymétrique. Il se gonfle à peine.... la GV est affalée pour lui donner plus de souffle.... rien. Arwen dérive à 2 nœuds vers le jetée ostendaise.
Le moteur viendra finalement à notre rescousse pour la dernière heure de navigation jusqu'à Bankenberge. Un calcul de marée sécurisera notre entrée car il est peu prudent d'y accéder 2h avant et après marée basse.
J'y terminerai mon périple ayant d'autres obligations. Marie Anne et Filip ramèneront Arwen à son port d'attache à Korgene.
Le log jusqu'à Blankenberge affiche 597 MN parcourus. Il en reste une bonne trentaine pour terminer le voyage. Les îles Scilly seront pour une autre fois.....
mardi 1 septembre 2015
Chichester River to Dunkerque
Nous devons attendre la marée montante et suffisamment d'eau pour quitter Chichester Marina. C'est seulement à 11h30 qu'après avoir avisé notre "lockkeeper" nous larguons les amarres.
La météo annoncée nous indique 3 à 4Bft NNO sur les 24h00, alors que demain il ne sera que de 2 Bft dans notre région.
Nous décidons de profiter de cette fenêtre météo pour remonter la Manche.
La marée monte encore quelques heures et nous donne un courant contraire variable entre 1 et 3 nœuds.
Il est déjà 13h00 quand nous atteignons le large. Arwen papillonne de ses voiles en ciseaux jusqu'à la passe au sud de la pointe de Selsey.
Le courant est au plus fort... 4 nœuds.... contre :-(
Ce dernier devrait s'inverser peu après Brighton ce qui nous permettrait de poursuivre avec le deuxième dès Dungeness.
Le ciel nous gratifie de ses plus beaux nuages avec toutes ses nuances de gris foncés. La mer est verte émeraude. Ce tableau est une merveille de la nature.
21h00. Je reprends le quart de Filip qui me fait le point sur la situation.
Le vent de terre nous donne une mer plate. Beachy Head est bien en vue et Arwen file au travers entre 6 et 7 nœuds.
Arrivé au cap, Eole devient variable et je le suis de la barre. Arwen s'écarte doucement vers le SE quand tout à coup la gîte arrive brusquement. Le log commence à grimper... 6, 7, 8 nœuds.... un petit réglage au niveau des voiles et Arwen file au beau plein directement sur Dungeness. La vitesse sur le fond me donne des frissons variant entre 9,5 et 10,5 nœuds. La concentration est de mise pour éviter les petits pêcheurs qui de temps en temps flash d'une lumière blanche pour se signaler. Je réponds de la même manière. Ils sont rassurés.
Filip me rejoint. Je n'ai pas vu le temps passé tellement ce quart étant prenant. Il est minuit. On profite ensemble encore une bonne demi heure avant que je me force à rejoindre Morphée.
Marie Anne s'est endormie dans le carré. Filip est aux commandes de notre étoile filante. Je suis serein et m'endors instantanément sachant qu'une fois à hauteur de Douvres, nous ne serons plus protégé d'un vent de terre tout en rejoignant la queue de la dépression située au Danemark soulevant la mer car le courant est contre le vent.
3h00 - Toujours entre 9 et 10 nœuds sur le fond, Arwen est en approche de notre traversée du rail. Éole s'est renforcé comme prévu. Je reprends le quart et Filip m'accompagne encore pour prendre un ris dans le génois avant d'aller se reposer.
L'abatée peut commencé. C'est du travers au grand largue qu'Arwen commence la traversée dangereuse perpendiculairement au rail conformément à la réglementation internationale sous peine de fortes amendes. L'AIS me signale plusieurs routes de collisions et les gueulantes d’Éole me font prendre un ris dans la grande voile.
J'évite jusqu'à trois super container en remontant même au près en attente d'être doublé dans le rail montant pour reprendre le bon cap. La pluie se mêle aux manœuvres. Je vis pleinement cette navigation qui devient très sportive dans cette houle frappant Arwen sur bâbord tout en ayant une pensée pour Filip qui doit être très secoué dans la cabine avant.
6h00. Filip reprend le quart. Calais est sur tribord et le chenal menant à Dunkerque est en vue alors qu'Arwen maintient sa vitesse telle une fusée.
8h00. Marie Anne me réveille car non seulement on est en approche de Dunkerque, mais Arwen traîne un bidon plastique attaché à un bout à quelques mètres de notre poupe.
Filip prévient le port de Dunkerque car nous serons peut-être pas manœuvrant si le bout venait s'enrouler sur l'hélice quand on sera au moteur. On parvient à couper le bout mais on ignore encore si un morceau y est encore accroché.
C'est sous voile que nous entrons dans l'avant port. Nous enroulons le génois en se mettant bout au vent avant de mettre le moteur en marche suivi d'une rapide marche arrière pour tenter de libérer l'éventuel intrus.
La GV est affalée rapidement et nous poursuivons notre entrée. Une vibration se fait quand même sentir au niveau de la barre. Yanmar tourne à 1.200 t/min. La capitainerie est avisée et deux employées très sympathiques nous attendent au ponton indiqué pour une assistance éventuelle. Un grain accompagné de rafale nous rattrapent mais nous accostons juste avant le déluge.
Arwen aura parcouru 150 MN en 20h00, soit à une moyenne de 7,5 nœuds. Je n'en reviens pas....
Après une petite sieste, c'est sous le soleil que j'enfile la combinaison de plongée (4mn) pour vérifier ce qui se trame sous la coque. C'est en apnée que le travail devra se faire car il manque un joint d'étanchéité au détenteur pour être accouplé à la bouteille.
Nous sommes à l'étale. Le moment est propice. L'eau ne me semble pas trop froide. J'embarque au poignet un couteau et une pince. Après quelques apnées, Arwen est enfin libéré. Le bout s'était noué à l'hélice et en partie sur le coupe orin qui a probablement agit pour éviter qu'il ne bloque l'arbre d'hélice.
Un souci de moins mais Filip a découvert un peu d'eau salée dans les fonds. Toutes les vannes étaient fermées. La question reste posée... étanchéité d'un chandelier, ......
Ni une ni deux, il nettoiera les fonds à l'eau douce qui seront séchés à la chaufferette en ventilant le bateau pendant que je rédige votre blog préféré ;-)
La météo annoncée nous indique 3 à 4Bft NNO sur les 24h00, alors que demain il ne sera que de 2 Bft dans notre région.
Nous décidons de profiter de cette fenêtre météo pour remonter la Manche.
La marée monte encore quelques heures et nous donne un courant contraire variable entre 1 et 3 nœuds.
Il est déjà 13h00 quand nous atteignons le large. Arwen papillonne de ses voiles en ciseaux jusqu'à la passe au sud de la pointe de Selsey.
Le courant est au plus fort... 4 nœuds.... contre :-(
Ce dernier devrait s'inverser peu après Brighton ce qui nous permettrait de poursuivre avec le deuxième dès Dungeness.
Le ciel nous gratifie de ses plus beaux nuages avec toutes ses nuances de gris foncés. La mer est verte émeraude. Ce tableau est une merveille de la nature.
21h00. Je reprends le quart de Filip qui me fait le point sur la situation.
Le vent de terre nous donne une mer plate. Beachy Head est bien en vue et Arwen file au travers entre 6 et 7 nœuds.
Arrivé au cap, Eole devient variable et je le suis de la barre. Arwen s'écarte doucement vers le SE quand tout à coup la gîte arrive brusquement. Le log commence à grimper... 6, 7, 8 nœuds.... un petit réglage au niveau des voiles et Arwen file au beau plein directement sur Dungeness. La vitesse sur le fond me donne des frissons variant entre 9,5 et 10,5 nœuds. La concentration est de mise pour éviter les petits pêcheurs qui de temps en temps flash d'une lumière blanche pour se signaler. Je réponds de la même manière. Ils sont rassurés.
Filip me rejoint. Je n'ai pas vu le temps passé tellement ce quart étant prenant. Il est minuit. On profite ensemble encore une bonne demi heure avant que je me force à rejoindre Morphée.
Marie Anne s'est endormie dans le carré. Filip est aux commandes de notre étoile filante. Je suis serein et m'endors instantanément sachant qu'une fois à hauteur de Douvres, nous ne serons plus protégé d'un vent de terre tout en rejoignant la queue de la dépression située au Danemark soulevant la mer car le courant est contre le vent.
3h00 - Toujours entre 9 et 10 nœuds sur le fond, Arwen est en approche de notre traversée du rail. Éole s'est renforcé comme prévu. Je reprends le quart et Filip m'accompagne encore pour prendre un ris dans le génois avant d'aller se reposer.
L'abatée peut commencé. C'est du travers au grand largue qu'Arwen commence la traversée dangereuse perpendiculairement au rail conformément à la réglementation internationale sous peine de fortes amendes. L'AIS me signale plusieurs routes de collisions et les gueulantes d’Éole me font prendre un ris dans la grande voile.
J'évite jusqu'à trois super container en remontant même au près en attente d'être doublé dans le rail montant pour reprendre le bon cap. La pluie se mêle aux manœuvres. Je vis pleinement cette navigation qui devient très sportive dans cette houle frappant Arwen sur bâbord tout en ayant une pensée pour Filip qui doit être très secoué dans la cabine avant.
6h00. Filip reprend le quart. Calais est sur tribord et le chenal menant à Dunkerque est en vue alors qu'Arwen maintient sa vitesse telle une fusée.
8h00. Marie Anne me réveille car non seulement on est en approche de Dunkerque, mais Arwen traîne un bidon plastique attaché à un bout à quelques mètres de notre poupe.
Filip prévient le port de Dunkerque car nous serons peut-être pas manœuvrant si le bout venait s'enrouler sur l'hélice quand on sera au moteur. On parvient à couper le bout mais on ignore encore si un morceau y est encore accroché.
C'est sous voile que nous entrons dans l'avant port. Nous enroulons le génois en se mettant bout au vent avant de mettre le moteur en marche suivi d'une rapide marche arrière pour tenter de libérer l'éventuel intrus.
La GV est affalée rapidement et nous poursuivons notre entrée. Une vibration se fait quand même sentir au niveau de la barre. Yanmar tourne à 1.200 t/min. La capitainerie est avisée et deux employées très sympathiques nous attendent au ponton indiqué pour une assistance éventuelle. Un grain accompagné de rafale nous rattrapent mais nous accostons juste avant le déluge.
Arwen aura parcouru 150 MN en 20h00, soit à une moyenne de 7,5 nœuds. Je n'en reviens pas....
Après une petite sieste, c'est sous le soleil que j'enfile la combinaison de plongée (4mn) pour vérifier ce qui se trame sous la coque. C'est en apnée que le travail devra se faire car il manque un joint d'étanchéité au détenteur pour être accouplé à la bouteille.
Nous sommes à l'étale. Le moment est propice. L'eau ne me semble pas trop froide. J'embarque au poignet un couteau et une pince. Après quelques apnées, Arwen est enfin libéré. Le bout s'était noué à l'hélice et en partie sur le coupe orin qui a probablement agit pour éviter qu'il ne bloque l'arbre d'hélice.
Ni une ni deux, il nettoiera les fonds à l'eau douce qui seront séchés à la chaufferette en ventilant le bateau pendant que je rédige votre blog préféré ;-)
dimanche 30 août 2015
Beaulieu River to Chichester River
Tenant compte de la marée pour sortir de la rivière, nous nous
privons de deux bonnes heures de courant favorable.
C'est toujours au près que nous remontons le Solent vers Cowes avec un petit 2 Bft N-NE.
Arrivé à hauteur de Portsmouth, notre dieu du vent se met en grève en même temps que le virage de 180 ° des courants.
Nous profiterons de la marée montante pour entrer dans la Chichester River. Nous respectons l'alignement d'entrée et arrivons sur un magnifique plan d'eau sous un soleil radieux. Une multitude de voiliers sont dans différents mouillage idylique. Cette rivière se sépare en trois bras. Nous prenons celle la plus à l'Est et la remontons jusqu'à Chichester Marina.
Canal 80 et annonçons notre arrivée peu avant l'écluse qui est ouverte. Le ponton d'attente est obligatoire pour effectuer les formalités d'entrée.
Nous atterrissons au fond du port, coté le plus champêtre de la marina et prenons un apéritif dînatoire dans le cockpit suiv d'une petite sieste bien agréable.
Nous découvrons ensuite les sanitaires dignes d'un quatre étoiles.
C'est toujours au près que nous remontons le Solent vers Cowes avec un petit 2 Bft N-NE.
Arrivé à hauteur de Portsmouth, notre dieu du vent se met en grève en même temps que le virage de 180 ° des courants.
Nous profiterons de la marée montante pour entrer dans la Chichester River. Nous respectons l'alignement d'entrée et arrivons sur un magnifique plan d'eau sous un soleil radieux. Une multitude de voiliers sont dans différents mouillage idylique. Cette rivière se sépare en trois bras. Nous prenons celle la plus à l'Est et la remontons jusqu'à Chichester Marina.
Canal 80 et annonçons notre arrivée peu avant l'écluse qui est ouverte. Le ponton d'attente est obligatoire pour effectuer les formalités d'entrée.
Nous atterrissons au fond du port, coté le plus champêtre de la marina et prenons un apéritif dînatoire dans le cockpit suiv d'une petite sieste bien agréable.
Nous découvrons ensuite les sanitaires dignes d'un quatre étoiles.
samedi 29 août 2015
Weymouth to Wight
Les prévisions d'Eole nous donnent E => NE => N pour les
prochains jours et vont nous contraindre de ne pas poursuivre vers
le SW de l'Angleterre car nous devons déjà penser à la météo du
retour.
Bref, nous repartirons vers le l'île de Wight malgré le fait que tous les éléments seront contre nous.
Nous quittons Weymouth via le pont de 13h00 (UTC + 2). Ce plan d'eau bordé de falaises est tout simplement magnifique. Nous nous remémorons le fait que cette baie aie reçu un des derniers jeux olympiques de voile.
Arwen évolue péniblement avec les noeuds de vent (2 à 4) malgré l'envoi de toute se garde robe. Nous devons nous résoudre a faire comme au cinéma. Clap... moteur et le Yanmar reprend le relais.
Arrivé au milieu de la baie, cette mer plate commence légèrement à frisonner. Un rapide coup d'oeil sur l'anémomètre nous indique quand même 6 noeuds de vent ENE. Le ventre d'Arwen se met en sourdine et mettons le cap vers le large. Le compas se fixe sur le Sud mais le courant nous envoie au 240 entre 4 et 5 noeuds sur le fond. Après une demi heure, nous virons de bord et constatons que non seulement on fait un bord carré mais nous culons légèrement vers l'Ouest. Ne voulant pas y passer la nuit et finalement pas si puriste que cela, nous lançons à nouveau le moteur sachant à qu'à
18h00 s'installera la renverse.
Enfin l'étale.... et la cavalcade commence brusquement. En une trentaine de minutes le courant est déjà à 4 noeuds. Trop cool nous repartons sous voile uniquement dès l'entrée de la baie menant vers Poole.
Eole fait toujours ses caprices entre 4 et 6 noeuds mais passe au Nord. Un ciel d'orage s'installe alors que le baromètre ne bronche pas.
19h00, la radio crépite PAN PAN – PAN PAN – PAN PAN. Un marin anglais a des soucis avec son moteur et dérive. Nous relevons sa position qui se situe à 4 MN au Nord de la nôtre. Filip prend contacte avec les Coastgard. Ces derniers nous confirme le problème et la position. Nos âmes de sauveur ne font qu'un tour et nous déroutons notre route pour prêter assistance. Nous sommes sur le site vingt minutes plus tard et pas de bateau. Nous quadrillons la zone en tenant au courant les services de secours. Finalement, on apprendra qu'il a pu redémarrer son moteur et qu'il a quitter les lieux. Un peu déçu, nous reprenons notre route vers le nord de la passe des Needles.
Les estomacs commencent à gronder. Au menu ce soir.... la célèbre quiche ;-)
J'aperçois dans mon dos un ciel en feu par le coucher de soleil dont les flammes horizontales se fraient un chemin parmi les nuages. Un Fou de Bassan nous dépasse et rase les flots quêtant sa nourriture. Cet oiseau se serait pris pour Icare ?
Yarmouth est déjà en vue, mais aucun cor-mort n'est disponible à l'entrée. Nous poursuivons en crabe vers l'entrée de la Beaulieu River où Arwen et son équipage profiterons d'un repos bien mérité.
Bref, nous repartirons vers le l'île de Wight malgré le fait que tous les éléments seront contre nous.
Nous quittons Weymouth via le pont de 13h00 (UTC + 2). Ce plan d'eau bordé de falaises est tout simplement magnifique. Nous nous remémorons le fait que cette baie aie reçu un des derniers jeux olympiques de voile.
Arwen évolue péniblement avec les noeuds de vent (2 à 4) malgré l'envoi de toute se garde robe. Nous devons nous résoudre a faire comme au cinéma. Clap... moteur et le Yanmar reprend le relais.
Arrivé au milieu de la baie, cette mer plate commence légèrement à frisonner. Un rapide coup d'oeil sur l'anémomètre nous indique quand même 6 noeuds de vent ENE. Le ventre d'Arwen se met en sourdine et mettons le cap vers le large. Le compas se fixe sur le Sud mais le courant nous envoie au 240 entre 4 et 5 noeuds sur le fond. Après une demi heure, nous virons de bord et constatons que non seulement on fait un bord carré mais nous culons légèrement vers l'Ouest. Ne voulant pas y passer la nuit et finalement pas si puriste que cela, nous lançons à nouveau le moteur sachant à qu'à
18h00 s'installera la renverse.
Enfin l'étale.... et la cavalcade commence brusquement. En une trentaine de minutes le courant est déjà à 4 noeuds. Trop cool nous repartons sous voile uniquement dès l'entrée de la baie menant vers Poole.
Eole fait toujours ses caprices entre 4 et 6 noeuds mais passe au Nord. Un ciel d'orage s'installe alors que le baromètre ne bronche pas.
19h00, la radio crépite PAN PAN – PAN PAN – PAN PAN. Un marin anglais a des soucis avec son moteur et dérive. Nous relevons sa position qui se situe à 4 MN au Nord de la nôtre. Filip prend contacte avec les Coastgard. Ces derniers nous confirme le problème et la position. Nos âmes de sauveur ne font qu'un tour et nous déroutons notre route pour prêter assistance. Nous sommes sur le site vingt minutes plus tard et pas de bateau. Nous quadrillons la zone en tenant au courant les services de secours. Finalement, on apprendra qu'il a pu redémarrer son moteur et qu'il a quitter les lieux. Un peu déçu, nous reprenons notre route vers le nord de la passe des Needles.
Les estomacs commencent à gronder. Au menu ce soir.... la célèbre quiche ;-)
J'aperçois dans mon dos un ciel en feu par le coucher de soleil dont les flammes horizontales se fraient un chemin parmi les nuages. Un Fou de Bassan nous dépasse et rase les flots quêtant sa nourriture. Cet oiseau se serait pris pour Icare ?
Yarmouth est déjà en vue, mais aucun cor-mort n'est disponible à l'entrée. Nous poursuivons en crabe vers l'entrée de la Beaulieu River où Arwen et son équipage profiterons d'un repos bien mérité.
vendredi 28 août 2015
We feel good
Poole to Weymouth
Une petite brume découpe l'horizon laissant apparaître un filet
d'eau à sa base et la cime des arbres.
Elle ne tardera pas à s'estomper aux premiers rayons de soleil.
Nous quittons notre coffre à 9h50 pour bénéficier des courants favorables. A hauteur de Harry Point, trône un petit château que nous laissons sur tribord. Toute voile dehors, nous sortons de la passe au bon plein sur une mer plate. Arwen fait grimper le loch à 7 noeuds. Mais très rapidement nous devons enrouler le génois pour sortir notre compagne de grand voyage... la trinquette.
Nous traversons la Poole Bay vers le sud et longeons la pointe Little Pinnacle, sorte de mini Etretat où veillent fièrement des colonnes de roche érodées par le temps.
A peine 11h00 que nous virons de bord pour entrer dans la baie de Swanage afin d'éviter un maximum la houle. Les courants accélèrent et nous flirtons avec les vagues entre 8 et 9 nœuds sur le fonds. Passé Anvil Point, Arwen essaie de longer les falaises vers Saint Aldhelm'S Head dont nous devrons impérativement nous écarter pour éviter les remous dignes d'une machine à laver. En effet, le vent est contre le courant et au loin, on aperçoit déjà une ligne d'écume blanche.
Arwen maintient sa vitesse, alors que nous prenons un ris dans la GV pour notre confort dans 5 à 6 Bft de SW.
Malgré 1,4 MN au sud de cette pointe nous subissons son bouillonnement. Ce dernier me rappelle le raz de Sein.
La baie de Weymouth est en vue et nous serons bientôt protéger de la houle par la pointe de Portland.
Nous atterrissons à 15h20 dans une charmante bourgade qui a un air des années 70 et nous accostons au ponton d'attente avant l'ouverture du pont (toutes les 2H).
Arwen se refait une toilette avec douche à gogo pour ensuite nous dégourdir les jambes en passant par la plage noire de monde qui bien protégée du vent.
Nous terminerons notre journée par un célèbre Fish and Chips dans un resto branché à l'enseigne Rendez-Vous.
Elle ne tardera pas à s'estomper aux premiers rayons de soleil.
Nous quittons notre coffre à 9h50 pour bénéficier des courants favorables. A hauteur de Harry Point, trône un petit château que nous laissons sur tribord. Toute voile dehors, nous sortons de la passe au bon plein sur une mer plate. Arwen fait grimper le loch à 7 noeuds. Mais très rapidement nous devons enrouler le génois pour sortir notre compagne de grand voyage... la trinquette.
Nous traversons la Poole Bay vers le sud et longeons la pointe Little Pinnacle, sorte de mini Etretat où veillent fièrement des colonnes de roche érodées par le temps.
A peine 11h00 que nous virons de bord pour entrer dans la baie de Swanage afin d'éviter un maximum la houle. Les courants accélèrent et nous flirtons avec les vagues entre 8 et 9 nœuds sur le fonds. Passé Anvil Point, Arwen essaie de longer les falaises vers Saint Aldhelm'S Head dont nous devrons impérativement nous écarter pour éviter les remous dignes d'une machine à laver. En effet, le vent est contre le courant et au loin, on aperçoit déjà une ligne d'écume blanche.
Arwen maintient sa vitesse, alors que nous prenons un ris dans la GV pour notre confort dans 5 à 6 Bft de SW.
Malgré 1,4 MN au sud de cette pointe nous subissons son bouillonnement. Ce dernier me rappelle le raz de Sein.
La baie de Weymouth est en vue et nous serons bientôt protéger de la houle par la pointe de Portland.
Nous atterrissons à 15h20 dans une charmante bourgade qui a un air des années 70 et nous accostons au ponton d'attente avant l'ouverture du pont (toutes les 2H).
Arwen se refait une toilette avec douche à gogo pour ensuite nous dégourdir les jambes en passant par la plage noire de monde qui bien protégée du vent.
Nous terminerons notre journée par un célèbre Fish and Chips dans un resto branché à l'enseigne Rendez-Vous.
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