Nos équipiers attendus embarquent comme prévu et nous larguons les amarres à 10h00'. Le ciel est toujours grand bleu et le léger vent nous fait parfois faux bond. Comme au cinéma, on annonce « moteur » et le Yanmar ronronne tendrement tout en crachant l'eau de son refroidissement.
Nous voulons franchir le fameux pont de Zélande (Zeelandbrug). Deux fois par heure, il s'ouvre aux bateaux ayant un tirant d'air ne permettant pas de passer sous ses arcades.
Toutefois, l'envie de calculer le marnage et la possibilité de passer au dessous avec Ulysse me traverse l'esprit. X + Y fois B au carré retranché du N nous permet un passage plus que juste. Rassurez-vous, c'est plus simple que cela. On calcule le marnage via la règle des douzièmes, ensuite nous pouvons calculer le tirant d'air sous le pont via une référence hollandaise appelée NAP.
Mais nous nous présentons quand même devant un marquoir pour vérifier notre savant calcul. Ce dernier nous indique 14,70 alors que notre tirant d'air est de 14 mètres. Trop cool, mais impressionnant quand même.
Direction la grosse bouée d'eau saine, reconnaissable par ses couleurs rouge et blanche, portant le nom de Keeten A. Nous sommes au bon plein. Le bateau gîte et son étrave fend imperturbablement le bras de mer pour le plaisir de l'équipage.
Quelques exercices de mise à la cape et homme à la mer sont à l'honneur. Le niveau est bon et ne se laisse pas impressionner par la difficulté du fait que tout se fait à la voile.
13h00, les estomacs commencent à chanter. Nous prenons un apéro d'enfer, histoire de les calmer.
L'heure est toujours au perfectionnement et nous organisons notre mouillage pour le repas uniquement sous voiles. Sans guindeau électrique, Gregory et Yves prépare ce mouillage. Nous arrivons à proximité de l'entrée de Stavenisse. Plus que 6 mètres de fond, ceux-ci remontent rapidement. On enroule le génois et revenons doucement face au vent. La grand voile faseye, Ulysse s'arrête et l'ancre plonge verticalement. Le courant et la dérive font culer le bateau. L'ancre accroche et nous laissons filer une bonne vingtaine de mètres de chaîne pour nous stabiliser.
Nous levons cette dernière à 15h00 et devons tirer des bords pour remonter un léger vent de Nord Est. Les caprices d'Eole tournent finalement à notre avantage. Nous filons vers l'entrée du chenal appelé Krabbenkreek qui nous amène à Sint-Annaland où nous atterrissons.
Petite balade dans le village qui ne présente pas beaucoup d'intérêt. A notre retour, le soleil est toujours de la partie et nous profitons encore du cockpit tout en sirotant le x-ième apéro suivi d'un bon repas.
22h25, je termine le « post ».... ils sont déjà dans leur couchage. Bonne nuit.
dimanche 24 avril 2011
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