Vendredi 13, que du bonheur.... on navigue et la météo s'annonce une fois de plus ensoleillée. C'est avec Carl, Michel, Marja et Lucie que nous larguons les amarres à Nieuport dès 8h00.
Phénix s'en va doucement dans la brume encore présente. Les Ducs d'Albes longeant l'estacade apparaissent au fur et à mesure de notre progression. La mer est calme. Un petit souffle de 5 nœuds venant du sud nous pousse à mettre le spi dès la sortie. Encore endormi, nous inventons une nouvelle technique pour de positionnement du spi, à savoir, le hisser de travers avec la drisse sur le le coté bâbord (rouge). Il tire une drôle de tête... qui sait on peut peut-être aller au près. ;-)
Cette majestueuse toile ne trônera qu'une petite heure, le vent étant capricieux et variable jusqu'à s'évanouir. Le courant est rapidement avec nous et c'est sous voile et moteur que nous avançons à 7 nœuds sur le fond.
10h45, Lucie émerge de sa cabine et teste notre super douche avec eau chaude.... un franc succès.
Comme promis, le soleil commence à nous réchauffer et fait fuir la fine couche de nuages pour nous laisser qu'un ciel bleu azur. Et en plus, c'est déjà l'heure de l'apéro que nous prenons tranquillement dans le cockpit.
Les milles défilent, quelques marsouins nous laissent entrevoir leur nageoire dorsale noire. Nous approchons déjà la fameuse Godwinn Knoll et le Wind Farmer situé plus au nord.
17h00, Ramsgate, petit tour du quartier commerçant suivi d'une Guiness au Royal Temple Yacht Club, et d'un délicieux poulet curry. Merci Michel (et son traiteur...).
Samedi matin, 8h40, nous quittons déjà la Grande Bretagne sous 4 BFT – NE. Cap plein Est jusqu'à la sortie du chenal bordé de bancs de sable, ensuite on abat un petit peu, direction Ostende. En effet, la météo nous annonce un petit coup de vent du N-NE pour dimanche, dès lors il sera plus aisé de rentrer au portant qu'au près depuis Dunkerque.
Le soleil nous réchauffe dès midi. La mer commence doucement à se former. Les couleurs qui nous entourent sont tout simplement sublimes.
Les 59 MN qui nous séparent sont parcourus en 11h00 et nous franchissons dès 19h30' l'écluse. L'amarre avant est mise avant l'arrière, alors que le vent nous pousse avec 20 nœuds, résultat, la poupe s'écarte et le demi tour s'impose dans l'écluse. Nous sortons en marche arrière.
Après un apéro bien mérité, ce sera la fameuse quiche qui n'a plus de secret pour les baroudeurs qui m'accompagnent régulièrement sur Phénix.
Eole fait chanter les diverses drisses non écartées des mâts des voiliers voisins et sifflent pratiquement toute la nuit.
Dimanche, 9h20' un appel radio pour demander l'ouverture du pont et de l'écluse. Sortie en puissance pour pouvoir manœuvrer dans les rafales de 20 nœuds et éviter une dérive non contrôlée due au fardage.
Nous sortons sans encombre. La houle est forte et les vagues sont déjà très creuses. Les rafales montent régulièrement à 25 nœuds du N/NE et nous parvenons à surfer jusqu'à 9 nœuds sur l'eau.
En deux petites heures, nous arrivons à l'estacade de Nieuport.
Nettoyage de notre destroyer suivi d'un dernier petit verre au yacht club, et ce, sous le soleil et à l'abri du vent terminera notre long et agréable week-end. Merci aux équipiers qui ont contribué une fois de plus à cette superbe ambiance.
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