par Barbara
Bertiaux
Mardi 26/06/12
Quel jour
sommes-nous? Quel heure est-il? Les réponses n'ont aucune espèce
d'importance sous le soleil de la méditerranée, surtout lorsqu'on
est en vacances... Non, les seules questions essentielles sont « où
ais-je mis ma crème solaire? » « Que mange-t-on ce
soir? »
Nous quittons
Cagliari, encore sous le charme des jolis attraits de cette ville
dont les parfums divers m'enivrent encore...
Nous faisons cap
vers Capo di Pula. On y trouve, paraît-il, les vestiges d'une
vieille cité romaine. On nous dit que le mouillage y est agréable...
Les vents
contraires nous forcent à tirer plusieurs bords, la gîte est
agréable... Mais nous forcent parfois à tous nous asseoir du même
côté, me donnant la légère impression d'être l'une de ses
régatières téméraires... C'est fun :)
La voile n'est pas
un loisir qui convient aux impatients. Aller d'un point A à un point
B, sortir et gonfler l'annexe, faire à manger... Tout prend des
plombes! Et trois heures de nave se transforment en cinq, voire en
six longues heures d'inactivités. Les vrais voileux trouveront
toujours quelque chose à faire... Bricoler un bidule, réparer un
machin. Pour ma part, cette inactivité forcée m'invite
sournoisement à ne RIEN faire. Rien! Mon cerveau se mettant
volontiers en mode 'activité cérébrale? Non merci! Repassez plus
tard'. Ce qui n'est pas pour me déplaire... Physiquement, le moindre
effort est également requis. Le moindre! Mes bras et mes jambes
n'étant plus seulement guidés que par mes instincts primaires:
manger, boire, m'enduire de crème solaire. C'est tout.
Je ne peux
envisager ces longues heures d'inertie sans musique. Il y a des
chansons parfaites pour de pareilles circonstances: 'Playground love'
de Air, 'Roche' de Sébastien Tellier ou encore 'Bittersweet
symphony' du groupe The Verve. Mais mon péché mignon reste les
thèmes composés par John Williams, la musique du film 'Jurassic
parc' étant mon préféré. Parfois aussi, je me mets un petit
'Dents de la mer', quelques instants persuadée qu'un aileron de
requin grand comme ça surgira de par les fonds pour foncer droit sur
nous. Tout ça me fait bien poiler :)
Nous arrivons à
Pula. La baie est jolie, le mouillage s'annonce des plus
confortables. Nous apercevons effectivement quelques ruines. Un
poulet rôti plus tard, nous rejoignons nos pénates et nous laissons
gentiment sombrer dans un sommeil des plus réparateurs.
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