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jeudi 9 mai 2013

Rétroactes sur les péripéties brésiliennes

Il y a quelques mois, Jef m'a contacté pour convoyer son Amphora 38 depuis le Brésil jusque Blankenberge. Des vaillants retraités dynamiques se sont présentés comme équipier, soit Michel, Philippe et son frère Jacques.

Premier petit soucis, un billet d'avion retour pour entrer sur le territoire Brésilien serait indispensable. Malgré mes démarches auprès du consulat, on n'y échappe pas

Jef a failli annulé le départ pour raisons personnelles deux semaines avant celui-ci.

Bref, nous atterrissons à Recife le 26 avril en fin de journée sans même un contrôle de nos billets de sortie du pays.

Une petite voiture, d'un certain âge, est mise à notre disposition. Telle une boîte de sardines, nous parvenons à y mettre 5 personnes et nos bagages... un exploit. Nous logerons dans l'appartement de Jef pendant nos préparations.

Les priorités sont dressées rapidement car Jef nous quitte déjà le 30 avril.

Dès le lendemain tôt, nous nous rendons à Cabanga pour faire l'inventaire du bateau. Malgré les quelques boulevards à cinq bandes, nous mettons une heure pour 15 km. Cela donne déjà le ton de cette mégalopole d'environ 4 millions d'habitants.

C'est aussi le début de la saison des pluies..... chaque gros grains font de certaines artères de véritables canaux.

Le voilier se nomme Marica et est amarré de l'autre coté du port sans accès au quai. On s'y rend donc en barque. C'est avec Jef que j'essaie de pouvoir déplacer le bateau sur un emplacement libre et facile d'accès. Les autorités de la marina sont formelles.... ce sera la barque.

L'après-midi est consacrée à une première vague d'avitaillement qui sera poursuivie le lendemain toute la journée. Un des magasins de type « Makro » était tellement bondé que l'on a fait la queue durant 3 heures aux caisses. Patience......
Ensuite tout transporter dans la voiture, puis la barque, puis le bateau sous un soleil de plomb.... pas besoin de séances de fitness à ce rythme.

Déjà dimanche... on se rend au bateau (sans embouteillage) pour faire un essai en mer, mais les heures de marée ne nous conviennent pas, en effet nous avons accès à cette Marina que durant une heure qui précède ou succède l'étale de marée haute. Jef nous explique quand même quelques astuces sur le régulateur d'allure (ARIES). Il tente sans succès de sortir sa grand grand voile sur enrouleur. Celle-ci serait coincée car nous ne sommes pas face au vent....
Il essaie aussi de dégager le bateau à peine flottant de son emplacement en utilisant son hélice d'étrave. Malheureusement, celle-ci semble encrassée par de la vase et à force d'insister, il brûle le moteur électrique.

Par ailleurs, on essaie aussi son moteur hors-bord qu'on pourrait fixer sur une barque pour nous faciliter la vie. Mais là encore.... bredouille. On n'a pas le temps d'approfondir.

Nous devons penser à une multitude de choses, faire nettoyer la carène, le gaz pour la cuisine, affiner l'avitaillement, l'administration du voyage (sortie du bateau et de l'équipage).

Lundi 29 avril, journée consacrée en priorité aux formalités administratives. Tout d'abord, la « Policia Federal » qui est le service d’immigration. Via le bureau central, on est orienté vers celui qui se situe dans la partie portuaire de Recife. Celle-ci est gardée et contrôlée. Un peu d'attente, un peu de palabres et nouvelle orientation vers celui de l'aéroport. Une fois sur place, patience....... il est déjà 14h00 et on est toujours à la case départ. Finalement on nous renvois au bureau du port où les gardiens privés de ce dernier nous remballent prétextant que c'est déjà fermé. Réorientation vers le bureau central.... finalement après quelques coups de téléphones, le bureau du port est toujours ouvert... Explication de ce ping pong : quand il y a foot au Brésil, les fonctionnaires n'ont pas envie de travailler.

Ensuite c'est le bureau des douanes « Receita Federal » qui nous donne rendez-vous mardi matin à 9h00 au bateau.... Jef a son avion de retour à 14h00.... la pression monte ;-)

Nous terminons la journée par les formalités auprès de la grande capitainerie du port de Recife « Capitania dos Portos » où des formulaires sont encore remplis.

Mardi 29 avril. Nous quittons l'appart à 6h45 pour éviter les embouteillages et on constate un pneu crevé à notre charmante petite voiture. Ni une ni deux, cric et changement de pneu pour débuter la journée.

Les douaniers arrivent comme prévu. Quelques photos du bateau, signature de formulaires et nous recevons notre précieux sésame pour quitter le pays avec Marica.

On conduit Jef à l'aéroport qui nous laisse la voiture et son Tom Tom avec le numéro de tél de son propriétaire.

Encore quelques bricoles à acheter mais les magasins sont fermés le 1er mai. On programme le départ pour vendredi 3 mai. Le problème du gaz est réglé, un ouvrier de la marina nous assure qu'elle on été remplies avec du gaz butane. On l'espère secrètement....

La veille du départ, les jerrycans de gasoil sont remplis pour faire le plein du bateau car il n'y a pas de pompe à la marina. Donc, bateau, barque, voiture, station service et retour..... que du sport ;-)

Le complément du réservoir du bateau se fait. La jauge ne monte pas jusque 4/4. On rempli .....
Toujours pas de débordement du coté d'un quelconque reniflard qui sert de trop plein.

Une odeur de mazout se dégage des cales. STOP. Le reniflard a probablement été déconnecté lors de l'installation du nouveau réservoir et le trop plein se vide dans les cales.... pas malin :-(

Il y en a au moins 80 à 100 litres... pffff. On ne peut utiliser la pompe de cale, sinon le gasoil se déverse dans le port. Une pompe électrique est trouvée dans un équipet du cockpit. Branchée immédiatement sur les batteries, reliée via un tuyau et retour dans les jerrycans. On pourra en récupérer une partie. Ensuite, retour à la station service pour remplir les jerrycans restants.
J'appelle quand même Jef qui me rétorque « als je glouglou luistert, je stop »

Bref il est tard, on est vanné et on se cherche une petite gargote pour le souper. On s'arrête pour se garer, mais l'endroit ne nous convient pas. Et là...... c'est pas vrai, je n'y crois pas,.....plus de contact à la voiture. C'est en poussant la voiture qu'elle redémarre,... merci les papys. Bon, retour au bateau pour emprunter une batterie de service.... au cas où...

Il est tard. Plus le temps pour un petit resto. On grignote dans l'appart et on s'écroule dans nos plumes.

Au petit matin, le carrosse démarre..... ouf . Celui-ci est laissé à Cabanga où son propriétaire sera prévenu pour le récupérer.

En arrivant sur Marica, je constate qu'il n'y a plus d'électricité à bord. On remarque ensuite que la prise de quai a été arrachée, dérobée durant la nuit. Vous aviez dit marina sécurisée ???

Le jour J.... épisode de la grand voile coincée
On revient sur l'autre port qui reste à flot pour les grands tirants d'eau.

Nous sommes loin de tout et il faut marcher 20 minutes pour trouver une navette de taxi boat afin de se retrouver en ville. On a également eu des soucis d'une part avec les distributeurs de billets et d'autre part avec les banques pour obtenir du cash avec nos diverses cartes et ce, afin de régler le maître voilier.

L'appoint de l'avitaillement a du aussi être repensé et c'est en taxi qu'il a été réalisé.

Ensuite le démarreur.... qui était plutôt un problème de batteries.
3h00 du matin, la veille de notre second départ, je sens une odeur suspecte du coté des batteries de service situées sous le siège de la table à carte. Elles ont surchauffée....

On annule le mécano pour le démarreur et c'est à nouveau en taxi que l'on part changer les batteries défectueuses.

Quelle « Aventure » et on n'est pas encore sur l'eau......

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