Teambuilding SecOps BTI DCT 1

Teambuilding Police SecOps BTI DCT 1

Cette fois-ci, c'est le SecOps de la BTI du DCT 1 qui est candidat à la découverte du voilier de plaisance.

Patrick, Pierre, Sabrina, Frédéric et Jean découvrent la bête qui les emmènera sur les flots.

Nous réitérons la formule petit déjeuner pendant le sacro saint briefing de sécurité. La météo est sensiblement identique à hier, mais cette fois, ce sera sans le génois qui a été porté chez le maître voilier pour réparation.

C'est sous trinquette que nous partons au portant sous un temps de princesse. La barre passe d'un équipier à l'autre. Sabrina maintient le cap compas sans aucune difficulté comme si elle avait barré toute sa vie. Il faut dire que sous cette allure nous devons absolument éviter l'empannage qui peut être dangereux lors du passage de la bôme non contrôlée d'un bord à l'autre.

Nous accostons à nouveau à Ostende pour déjeuner durant lequel le ciel nous tombe littéralement sur la tête. Il pleut des cordes jusqu'à notre sortie, comme si on était protégé par Neptune.

Nous patientons un bon dix minutes pour que les feux nous autorisent à sortir du port et ce pour faciliter l'entrée de la malle Ostende – Douvres qui est plutôt imposante.

Les deux ris sont immédiatement pris lorsque nous envoyons la grand voile. La mer se durci au fur et à mesure de notre progression. Patrick est à la barre et est hyper concentré sur son cap.

La trinquette facilite la tenue au près tout en gardant les 6 nœuds sous 6 Bft. La houle a toutefois perturbé quelques estomacs qui se sont bien accrochés.

Arrivé à Nieuport, Frédéric manœuvre brillamment au moteur jusqu'à la station service. Le soleil nous accompagne pour nous remercier de notre ténacité.

Encore un dernier évitement (demi-tour sur place) pour accoster Phénix à son emplacement habituel.

A la fin de la journée, ce groupe maîtrisait également quelques nœuds indispensables et les objectifs de cohésion étaient atteints.

Teambuilding SecOps DCT 3

Teambuilding Police SecOps DCT 3

Le SecOps du DCT 3 s'était donné rendez-vous au Ponton C22 de Nieuport où Phénix les attendait. C'est avec François, René, Mario, Claude, Robert et Patrick que nous prenons possession de notre fidèle Sun Odyssey 37.

J'avais prévu du café, croissants et diverses viennoiseries en guise de petit déjeuner pendant le briefing sécurité. C'est dans la bonne humeur que tout le monde fait connaissance avec le maniement du gilet automatique.

La météo prévue est de 3 Bft sud dans la matinée. Eole se forcissant jusqu'à 6 Bft sud ouest l'après-midi.

Déjà 10h45' quand nous pointons l'étrave hors de l'estacade. Direction Ostende. C'est toutes voiles dehors que ce majestueux voilier prend sa cadence. De plus, nous bénéficions des bons courants qui nous aideront à ne pas descendre sous les 6 nœuds.

Chaque nouvel équipier trouve sa place et participe aux manœuvres. La cohésion du groupe est bien présente. Nous arrivons rapidement aux quais situés devant l'écluse d'Ostende où l'accostage n'est pas facile avec des rafales de 20 nœuds.

La pause déjeuner se fait dans un resto pendant laquelle les grains déferlent sur la cité portuaire.

Nous repartons vers 14h30 avec deux ris dans la grand voile et enroulons quelques tours au génois. Phénix se met à danser au gré des vagues qui nous prennent à 45°.

L'équipage se met à la contre gîte tel des régatiers et profitent pleinement de cette allures au près, arrosées d'embruns.

Lors d'une rafale à 25 nœuds, le guindant du génois se déchire le long de la couture de par l'usure. En effet Phénix est un bateau qui navigue......

Nous terminons les quelques milles restant sous GV seulement.

Nous arrivons déjà vers 16h00, les courants s'étant inversés en notre faveur. La journée est passée très vite mais les esprits garderont pleins d'images et de sensations nouvelles.

Bords en chaîne 2012

Trajet entre la Rochelle (FR) et Roompot Marina (NL)

Afficher La rochelle (FR)to Roompot (NL) sur une carte plus grande

Zierikzee to Roompot Marina

Zierikzee (NL) to Roompot Marina (NL) – 9 MN

Dernier petit bord avant la fin du voyage. La météo nous annonce entre 20 et 30 nœuds de vent au NW. On devrait être au bon plein dans un premier temps et ensuite au travers.

Tibitin sort du long chenal vers 16h00. Le 3° ris est à poste et on hisse le petit bout de GV. La drisse est à peine tendue que Reda remarque une petite déchirure au niveau d'un œillet à hauteur d'un coulisseau. Nous affalons immédiatement la GV et lâchons la trinquette sur enrouleur. Cet Etap 38I prouve une fois de plus qu'il est très marin. Même sous trinquette seule, à 60° du vent apparent, il est très manœuvrable et tient son cap sous des rafales de 34 nœuds.

Le grain est passé lorsque nous devons abattre pour suivre le large chenal évitant les bancs de sable vers le Sud Est. Le bras de mer se calme et l'entrée du port est déjà visible.

C'est sous 20 nœuds que nous accostons pour la dernière fois à 17h30'. L'équipage devenu routinier s'attache parfaitement en synchronisation à cette manœuvre délicate avec autant de vent.

La matinée de demain sera consacrée au nettoyage de notre fidèle voilier. Un goût de nostalgie s'installe déjà.....

Les 779 MN parcourus lors de se convoyage a permis à certains de se perfectionner et à d'autres à découvrir les facettes différentes de la pratique de la plaisance.

Je les remercie encore pour leur entrain quotidien....  

Dunkerque to Zierikzee

Dunkerque (FR) to Zierikzee (NL) - 73 MN

Enfin de la baguette française au petit déjeuner. Merci Yasmine et Reda....

Nous partons à 8h45 en même temps qu'une équipe TV sur un bateau de plongée que nous approchons. C'est Georges Pernoud de l'émission Thalassa.

A l'approche de la passe de Zuidcoot, je remarque que les cartes électroniques ne sont plus à jour, le balisage rouge et vert est changé en fonction des déplacements des bancs de sable. Nous nous adaptons au visuel.

Un coup de vent est prévu ce soir jusqu'à 8 Bft virant du sud ouest vers le nord ouest. Les voiles sont en ciseau pour glisser sur la houle arrière. Le génois est tangonné.

Nous échappons à tous les grains bien noirs longeant la côte belge.

L'écluse du Roompot est franchie vers 21h00. Ensuite Tibitin a pu exprimer tout ce qu'il avait dans la carène sur ce plan d'eau bien plat.

Nous choisissons Zierikzee pour notre dernière halte. Charmante petite ville avec des restos à gogo.

Yasmine et Reda nous ont préparé la pitance pour être synchro à l'arrivée à 22h00... Hum, on se régale.

Eole s'est déchainé cette nuit....

Brighton (GB) to Dunkerque (FR)

Brighton (GB) to Dunkerque (FR) – 100 MN

La météo annoncée s'annonce corsée, 5 à 6 Bft SW avec rafales à 7. Nous quittons la marina à 5h25 pour bénéficier des deux courants portant, le 2ème commençant au cap de Dungeness.

Tout d'abord, direction le cap de Beachy Head en longeant les falaises. Nous sommes au bon plein à 7 nœuds sur le fond.

Le levé du soleil nous donne une fois de plus un panel de couleurs qui nous enchantent dans un paysage sauvage.

Tibitin accélère au fur et à mesure de notre progression. Nous abattons après le cap de Beachy Head pour se retrouver au grand largue. Le vent forcit et la mer se creuse de plus en plus jouant sur notre vent apparent qui va vers le travers.

Le cap Griz-Nez est en vue, nous traversons le rail avec l'aide de l'AIS qui indique les cargos sur la carte électronique. Les longs surfs nous font battre tous les records, 25 MN en 3 heure... bravo Tibitin. Nous avons quand même pris un ris.

Arrivé à proximité de Calais, un hélicoptère de la douane française nous survole en stationnaire. Une heure après, c'est une vedette de la douane qui vient vers nous et qui nous invite via le canal 16 d'urgence de se mettre à l'écoute sur le 6. Les douaniers procèdent à un contrôle par radio. D'où venons-nous, notre destination, le port d'attache et le nombre de personnes à bord. Après quelques minutes, ils nous souhaitent bon vent..... ;-)

Eole forcit encore avec des pointes à 30 nœuds. Le vent contre le courant creuse la mer. Cela devient très sportif.

Dunkerque est en vue avec ses grues et ses fumées foncées. Nous y accostons à 19h30, soit 14h00 de navigation pour 100 MN, ce qui fait une moyenne de 7,14 nœuds de l'heure.

Cowes to Brighton

Cowes (GB) to Brighton (GB) – 50 MN

Bon anniversaire Babs... :-)

7h15, heure à laquelle Tibitin quitte silencieusement son ponton. Le soleil est à peine levé qu'il brille déjà de tous ses éclats. Nous prenons la partie Est du Solent jusqu'au No Man's Land Fort pour se retrouver en Manche.

Le bâtiment en forme de spi trône à l'entrée de Porstmouth, un amer remarquable. Une fois le chenal d'entrée du Solent franchi, Yves et Michel envoient le spi sous 10 nœuds de vent au grand largue. Le bateau accélère sensiblement car le courant va bien s'inverser.

Le vent fraîchi au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la protection de l'île de Wight. Malgré une météo clémente annoncée les rafales à 20 nœuds font lofer Tibitin. Nous affalons d'urgence....

Après le passage étroit d'une centaine de mètres entre les cailloux au nord du Boulder Bank, nous abattons vers notre destination. Les voiles en ciseau en tangonnant le génois en partie enroulé et en assurant la grand voile par une retenue de bôme pour éviter l'empannage sauvage dû à la houle assez forte.

Nous arrivons à Brighton à 16h45 dans une mer de plus en plus forte, Eole poussant des gueulantes à 25 nœuds.

Petite balade via le bus 7 dans la ville sans oublier le célèbre Pier où la foire, les jeux électroniques divers et les machines à sous sont rois.

On prend la Guiness traditionnelle dans un pub avant le retour au bateau où Yves nous concocte plat dont il a le secret avec du saumon frais.

Lezardieux (FR) to Cowes (GB)

Lezardieux to Cowes (Isle of Wight – GB) – 140 MN

Michel nous a rejoint hier soir après avoir pris une multitudes de trains et bus.

Nous quittons notre refuge à 11h50. Le sortie de la rivière bordée de rochers est une merveille. L'île de Bréhat est laissée sur tribord. Direction les Anglo-Normandes où notre route passe entre Guernesey et Sercq.

Eole s'en va se coucher avec le soleil et ne reviendra que vers 22h30' alors que nous sommes déjà à la hauteur de Herm. Plus rapide que prévu, Tibitin est ralenti en attendant la renverse.

Une fois de plus les quarts s'organisent pour la nuit. Le phare du cap de la Hague est bien visible. Il s'agit du Raz Blanchard, où les courants sont très violents par marées de vives eaux. Ils peuvent atteindre jusqu'à 8 nœuds.

Nous longeons la côte sud-est d'Aurigny (Alderney). Quelques heures plus tard, c'est le rail qu'il faut traverser. Il n'y a pas grand monde cette nuit et la houle est désagréable....

Le spi de 100 mètres carré est envoyé vers 9h00 et la cavalcade va commencer. 15 à 18 nœuds de vent réel nous fait filer en moyenne à 7,5 nœuds. Le temps perdu est rattrapé.

Les côtes anglaises sont déjà à vues. Au fur et à mesure de notre approche, le vent forci et la mer ce creuse, nous faisant surfer à 9 nœuds sur le fond. A cette allure et dans ces conditions, il faut rester perpendiculairement à la vague pour éviter de partir au lof.

Arrivés à hauteur des célèbres Needles, rochers blancs en formes de dents situés à l'extrême est de l'île de Wight, les remous et les creux importants nous font partir quand même au lof. Le bras est choqué immédiatement laissant fuir l'écoute au vent. Le spi se met en drapeau et est affalé facilement avec sa chaussette. Reda et Yves font la manœuvre plutôt secouée.

Nous remontons le Solent jusqu'à la rivière Beaulieu où nous faisant une visite touristique. La barre d'entrée de la rivière est délicate surtout à BM +1. Il faut suivre un alignement précis.

Cette rivière coule à travers le New Forest avec ses paysages champêtres.

Après cette courte promenade, direction Cowes peu après dans la rivière Medina. Cette bourgade est la Mecque de la voile où presque chaque jours il y a une régate. Nous y arrivons à 17h30 de notre heure. C'est sous une bruine qu'une dernière balade dans cette petite ville avec un verre au pub terminera la journée.

Je suis vanné....

Brest to Lezardrieux

Brest to Lezardieux – 115 MN

Balcon réparé, nous larguons nos amarres à 12h15 ce 23/08/2012 toujours sous un soleil radieux. Nous profitons des courants favorables pour sortir de la rade de Brest jusqu'à la pointe St-Mathieu, entrée du chenal du Four à l'est de Ouessant.

La météo nous annonce une dépression qui arrive demain vers 8h00 avec 7 à 8 bft. Le vent est quasi nul. Est-ce le calme avant la tempête …. ?

Peu après l'Aber Wrac'h, notre attention est attirée par un voilier qui dérive au gré des courants. Un homme à la proue nous fait le geste d'appel à l'aide en mettant ses bras en croix les joignant à plusieurs reprises au dessus de la tête.

Il s'agit d'un Class 40, voilier de compétition, qui est en panne moteur. On a beau avoir la ferrari des 40 pieds, quand il n'y a pas de vent et que le moteur ne va plus.... ça ne la fait pas. On le tractera jusqu'à Roscoff. La houle se faisant de plus en plus forte fait céder à deux reprises l'amarre qu'ils nous avaient lancée. C'est préférable à un taquet arraché, d'où le choix d'une amarre type écoute de spi de 10 mm.

Nous décidons de ne pas aller jusqu'à Saint-Malo pour éviter de nous faire cueillir par la dépression qui se creuse.

Les quarts s'organisent pour la nuit. Eole daigne se lever vers 3h00 et tourne au sud. Les divers feux clignotants nous indiquent les écueils et rochers lors de notre approche pour Lezardrieux situé au fond de la rivière du Trieux.

Le jour se lève lors de notre entrée avec le flot. Cette rivière est très accessible même à marée basse.

Nous atterrissons à 8h30 un peu fatigués......

Bon choix, car Eole commence à se déchainer et à faire chanter les mâts. La pluie arrive également avec de grosses averses. Nous sommes heureux d'être à l'abri.

Brest

Camaret to Brest (Moulin Blanc)

Hier soir, en arrivant à Camaret, j'ai constaté que les deux embases du balcon arrière bâbord étaient sectionnées au niveau des soudures qui ont lâchées. Probablement qu'elles n'ont pas résisté au poids du nouveau moteur hors-bord de 6CV.

Je passe la matinée ave Yves à chercher un soudeur T.I.G pour l'aluminium pendant que Reda et Yasmine font le complément de l'avitaillement.

Nous rentrons bredouille, car la seule entreprise du coin à pouvoir faire le travail est en congé annuel. Nous décidons de nous rendre à Brest où l'on espère avoir plus de chance.

Nous arrivons vers 17h00 au port du Moulin Blanc et nous trouvons un chantier spécialisé juste avant sa fermeture. Rendez-vous est pris à 8h00 le lendemain pour l'exécution du travail. Nous sommes soulagés.

Yasmine et Reda nous préparent un souper succulent....

L'Odet to Camaret

L'Odet to Camaret – 60 MN

L'ancre est levée à l'aube. Nous redescendons la rivière pour nous rendre au bon plein vers la pointe de Penmarc'h située au sud de la baie d'Audierne.

Les calculs sont bons, nous avons les courants avec nous, malheureusement le NW nous fait tirer de longs bords vers le Raz de Sein. Afin de passer dans les meilleures conditions, nous poursuivons au moteur avec 11 nœuds sur le fond à la pointe du Raz.

Cela bouillonne énormément car le vent est est contre le courant. Une fois le passé le cap franchi, nous envoyons toute la toile, direction la pointe de Pen-Hir en laissant sur tribord Les Tas de Pois.

Nous contournons ensuite la pointe du Toulinguet vers l'anse de Camaret où nous arrivons vers 19h30.

Belon to Rivière l'Odet

Belon to Rivière de l'Odet – 36 MN

Comme pour entrer, il faut attendre le jusant pour sortir de la rivière. La chance est avec nous, départ à 8h00' direction les îles de Glénan.

Malheureusement, Eole a pris congé et nous nous traînons entre 2 et 3 nœuds sur le fond.

Arrivés à hauteur du rocher La Pie, nous décidons de ne pas aller mouiller devant l'île de Saint-Nicolas et de poursuivre vers l'Odet car là aussi il vaut mieux la remonter avec la marée.

Nous gardons la grand voile sans moteur pour remonter vers Quimper. Quelques magnifiques châteaux bordent la rivière.

Deux heures plus tard, nous faisons demi-tour pour aller mouiller dans l'anse de Crombit. Nous sommes entourés de prairies et forêts. Le soleil se couche en laissant des palettes de couleurs rougeâtres tapisser le ciel et les oiseaux de nuit commencent leur hululement.

Lorient to Rivière Belon

Lorient to Rivière Belon – 26 MN

Nous sortons de la rade de Lorient vers 11h00 avec 3 Bft NW et devons tirer quelques bords entre l'île de Groix et le continent.

Le soleil ne nous quitte pas de la journée. On se dirige vers Port Manec'h en passant entre des cailloux dénommés Le Cochon de Beg-Morg à l'est et Les Verrès à l'ouest. De belles demeures trônent les falaises donnant sur l'océan.

Comme prévu nous arrivons mi-marée avec le flot pour passer la barre à l'entrée de rivière qui serpente dans un paysage très vert. L'amarrage entre deux tonnes prévues pour les visiteurs ne se fait pas facilement, le courant étant déjà de trois nœuds.

Il paraît que les huîtres de Belon sont encore laiteuses en cette période... dommage.

Nous restons sur le bateau pour la soirée qui se terminera en musique au gré de la playlist de l'Ipod branché sur des petits baffles.

Hoedic to Lorient

Hoedic to Lorient (38 MN)

Le hasard fait bien les choses. Christine et Franck, des amis du club de voile, sont présents sur l'île quelques jours. Nous sommes cordialement invités dans la plus belle maison de l'île ;-) à manger du bar fraîchement pêché.

La soirée se termine en refaisant le monde..... Déjà minuit trente, nous retournons, sans lampe, à la plage pour rejoindre Tibitin en annexe. Reda se mouillera un peu pour que nous démarrions sans problème.

La nuit est courte car à 6h00' le réveil sonne. Dès le lever du soleil, soit trois quarts d'heure plus tard, Yves et moi manoeuvrons pour quitter ce mouillage de rève.

Nous prenons le passage des "Deux Soeurs" entre tous les cailloux pour rejoindre l'est de Belle Île. Yves ira vite se recoucher, en effet 7 noeuds de vent ne sollicite pas beaucoup d'aide. Nous remontons tranquillement Belle Île   à 3 noeuds sur le fond. Nous passons Le Palais et Sauzon, direction la pointe sud de l'île de Groix pour ensuite reprendre quelques degrés vers la rade de Lorient où nous accostons au port de plaisance vers 15h00.

Je trouve enfin le temps d'acheter une clef 3G pour avoir internet à bord lorsque le réseau le permet.

Après les courses et les lessives, Yves nous concocte des saucisses toulousaines accompagnées de pommes natures et champignons crème. Un régal.....

La Rochelle to Hoedic

La Rochelle to Hoedic (121 MN)

A peine de retour de la Norvège que me voilà dans un TGV ce 15 août 2012 à destination de la Rochelle où Tibitin, un Etap 38I, nous attend pour être convoyé jusqu'à Roompot Marina en Zélande.

C'est avec Yves, Reda et Yasmine que nous prenons possession de ce voilier dans la marina des Minimes. Un des plus grands ports de plaisance de France. 4.000 bateaux et 1200 places en prévision.

Une fois installé, nous prenons le bus de mer pour nous rendre au centre ville et prendre l'apéro suivi d'un petit resto bien sympa.

La chance est avec nous, la dépression vient de quitter la région cet après-midi, laissant place à un soleil radieux.

Au réveil, priorité à l'avitaillement dans le supermarché du coin.

La météo nous annonce 2 à 3 Bft sud ouest tournant vers le sud est pour deux jours, ensuite le nord s'installera. Nous profitons donc de ce vent portant pour larguer les amarres à 13h00 pour Hoedic.

C'est sous un merveilleux ciel bleu que nous quittons la rade en longeant l'ouest de l'île de Ré. Après le phare des Baleines, direction l'île d'Yeu que l'on passera pour profiter de ce petit vent.

Reda et Yasmine font leurs premiers quarts de nuit avec succès. Eole s'en va dormir et le tout nouveau Vetus de 40 CV prend le relais.

Vers 11h00 le lendemain matin, nous contournons les Grands Cardinaux par l'est jusqu'à hauteur du haut fond appelé la Chèvre.

Midi, l'ancre mouille devant la plage du coté du Vieux Château.

Texel to Nieuport

Texel to Nieuport 155 MN

Dès 8h00 nous nous rendons dans la marina pour faire le plein d'eau. Les bons courants sont déjà là et nous prenons la mer dès 9h00.

La météo est radieuse. Ciel bleu, soleil à souhait et entre 3 et 4 Bft d'Est.

A environ 35 MN sur note route, nous devons passer entre deux champs d'éoliennes que l'on ne peut approcher à moins de 500 mètres.

Eole nous est favorable malgré ses sauts d'humeur nous obligeant à prendre un ris.

La nuit se déroule gentiment. Lors de mon quart de 3h00, le croissant de lune dessine une bande lumineuse sur la mer. Le voilier se dandine au gré de la houle qui nous berce. J'adore ces moments...

Nous traversons plusieurs aires de parkings à bateaux attendant l'autorisation d'entrée à Rotterdam.

Comme prévu Eole tourne au sud ouest..... plus que ou encore 40 MN de nouveau au près serré.

Le soleil se lève, le quart est presque fini.... Je laisse la barre à Benoît et 10 nœuds de vent qui jouent avec notre étrave.

9h30', Eole va se coucher. La mer devient un lac et nous terminons les 15 derniers milles nautiques au moteur.

Le voyage se termine après 816 MN dont 90 % au près, de la pluie, du soleil, du vent à souhait, des paysages à couper le souffle, un équipage épicurien et pleins de souvenirs.

Hochdonn to Texel

Hochdonn to Texel (NL) 201 MN

Nous quittons notre petit port de campagne aux aurores afin d'arriver au terme du flot à l'embouchure de l'Elbe qui est vers 8h00.

La chance est avec nous, l'écluse de Brunsbuttel est ouverte à notre arrivée. A peine accosté, on se fait houspiller par l'éclusier nous priant de sortir. Ben oui, le feu était vert et rouge laissant la priorité aux bateaux de commerces tels que des péniches et non blanc et rouge pour les bateaux de plaisance. Fallait le savoir ;-)

Nous sortons avec le jusant qui porte jusqu'à 3 nœuds de plus que notre vitesse sur l'eau. Nous sommes au près très très serré avec voiles et moteur jusqu'à la sortie de l'embouchure.

Le vent forcit et nous réduisons la GV à deux ris avec quelques tours de le génois. Nous tirons de longs bord dans une mer formée jusqu'à 16h00. Eole tourne enfin vers le nord et perd de sa puissance. Phénix prend une fois pour toute son cap au 250° au près, ensuite au bon plein,et parfois au travers.

Steak et stoemp fermier aux carottes sera notre excellent repas du soir. Merci Yves.

La nuit se régule avec les quarts organisés. Le ciel est dégagé laissant la voie lactée aux marins... hum. Deux étoiles filantes passeront durant mon quart de 3h00 à 6h00. Un vœux !!!

Le soleil se lève derrière un manteau noir qui s'étire vers la côte. Le plaisir du jour nouveau......

Il fait chaud et le bleu trône sur la mer. Nous longeons les Frises, îles allemandes et hollandaises.

Le vent s'essouffle fin de matinée, Penta le remplace quelques heures. Babs attire notre attention sur un aileron particulier.... un requin ?? oui oui je l'ai vu aussi. Plus tard c'est quelques marsouins que nous verrons au grand bonheur de l'équipage.

Le vent tourne encore et on envoie le spi à 13h45. Le loch affiche déjà 165 MN.....

Phénix tient sa majestueuse voilure durant 20 MN jusqu'au chenal d'entrée vers l'île de Texel.

Nous arrivons au port de Oudeschild à 21h00. C'est l'effervescence, chaque chalutiers à sa petite fête. Plus de place pour les plaisanciers. Nous nous mettons à couple en 5ème position sur un chalut.

Un petit resto finalisera cette journée.

Laboe to Hochdonn

Laboe to Hochdonn (canal de Kiel) 39 MN

Nous partons après avoir récupéré notre génois vers 12h45. Direction le fameux canal de Kiel qui conduit jusqu'à Brunsbuttel située à l'embouchure de l'Elbe, fleuve allant vers Hambourg.

Nous passons la première écluse géante d'Holtenau à 13h50. Le ponton en bois est flottant et extrêmement glissant. Yves en a fait les frais sans gravité.

Nous poursuivons notre route bucolique et croisons de temps à autre de gros navires.

Les voiliers ne peuvent naviguer dans ce canal qu'entre le lever et le coucher du soleil. Nous repérons un mouillage sur la carte coïncident avec le règlement.

Nous arrivons à Hochdonn à 21h10', petit aire de repos pour bateaux de plaisance. On s'amarre entre quatre ducs d'Albe.

Bagenkop to Laboe

Bagenkop (DK) to Laboe (D) 31 MN

Eole a soufflé dans les haubans toute la nuit. Au réveil, le ciel est bleu mais toujours autant de vent.

Les allemands du Bavaria 46 auquel nous sommes à couple désirent changer de place et nous mettent un peu la pression.

On largue les amarres à 9h30 sous trinquette et deux ris dans la GV. La cavalcade commence pour quelques heures sur une mer bien formée avec des creux retournant l'estomac.

Le vent s'essouffle un peu durant l'après-midi et tourne à notre avantage vers l'ouest. Fini les virements de bord plus qu'un long près serré. On ressort le génois qui semble être très fatigué.

Je remarque une longue déchirure à hauteur de la bande UV, alors qu'il a été réparé récemment.

Nous arrivons vers 15h00 à Laboe, port de plaisance situé à l'embouchure de Kiel. Nous faisons le plein de carburant avant de se poser au ponton.

Le génois est affalé pour être porté chez un maître voilier qui accepte de faire le travail de couture pour demain vers 12h00.

On termine la journée par un apéro au bar du yacht club, vue sur mer, suivi d'un excellent repas concocté par notre grand chef Yves.

Kerteminde to Bagenkop (DK)

Kerteminde to Bagenkop 57 MN

Nous partons tranquillement vers 11h00' ce mardi 7 août. La météo s'annonce musclée entre 20 et 30 nœuds WSW (7 BFT). L'étai largable a été mis à poste préalablement afin de naviguer sous trinquette.

Babs est à la barre pour la manœuvre de sortie. Direction le pont qui relie l'île de Fyn à l'île Sjælland avec ses 65 m de tirant d'air dans sa partie est.... on est à l'aise ;-)

Nous tirons un long entre les îles Langeland et Lolland. La mer n'a pas le temps de se former. Arrivé à une dizaine de milles de la pointe sud, c'est tout autre chose.... les vagues grossissent..... Cela devient pénible.

Une méchante déferlante fait chuter Benoît qui se luxe une cheville. Rassurez-vous ce n'est pas trop grave ;-)

Nous arrivons enfin au port de Bagenkop après 57 MN au près. Il est déjà 22h30'. Les manœuvres au port sont délicates avec les rafales à 30 nœuds. On se mettra finalement à couple.

Babs nous avait préparé un super bolo..... que l'on dévore.

On refait le monde dans le carré.... il est 2h00.... bonne nuit.

Vrango (Suède) to Kerteminde (DK)

Vrango to Kerteminde (Fyn – DK) 175 MN

6h30', Phénix s'en va vers d'autres horizons. Nous traversons le Kattegat, mer intérieure située entre la Suède et le Danemark, au sud du Skagerrak.

La météo n'est pas très favorable, un vent capricieux passera du SW au SE. Nous tirons de longs bords jusqu'au sud de Skov ( île danoise). Le vent se stabilise, direction le NW de l'île Anholt. Nous évitons par l'ouest le nouveau champ d'éoliennes en construction (non répertorié sur la carte électronique).

Babs et Yves poursuivent leur culte de la gastronomie au grand bonheur de l'équipage.

Le ciel nous donne sa plus belle palette de couleurs, laissant les grains nous éviter à notre plus grand bonheur. Eole va se coucher sous le coup de minuit et notre Volvo prend la relève. Les étoiles sont au rendez-vous. C'est toujours un plaisir de laisser aller nos pensées vers cet univers inconnu.

Les quarts sont application et se font sans aucune difficulté. Au petit matin, c'est un crachin persistant qui nous accompagne. Nous décidons donc de poursuivre la route en évitant l'île de Samso où nous avions prévu une halte.

Eole s'adonne dans la bonne direction, nous filons au bon plein à 7 nœuds sur l'eau et 5 sur le fond. D'où vient ce courant contraire alors qu'il n'y a pratiquement pas de marnage. Je plonge dans l'Imray « The Baltic Sea » et j'y apprends que le courant se crée par les vents et la configuration des bassins entre les îles.

Le soleil refait son apparition et ne nous quittera plus jusqu'à la fin de journée. Nous arrivons à Kerteminde (île de Fyn – Danemark) à 16h45 le 6 aôut 2012. Ce port est situé à l'entrée du bassin appelé Store Bælt. Le loch affiche 175 MN alors que la route sur carte annonçait 136 MN.

N'oublions pas l'anniversaire Benoît..... qu'on fêtera gentiment dans un petit resto au bord de l'eau.

Marstrand to Vrango

Marstrand to Vrango 33MN

Nous profitons de la matinée ensoleillée pour faire l'avitaillement et une courte visite des lieux. Il semblerait que c'est le Cowes suédois.

Apéro et déjeuner dans le cockpit avant de prendre le départ pour une navigation une fois de plus au près.

Didier a la barre, manœuvre la sortie et assure le cap donné pour éviter les cailloux, en effet, c'est un véritable labyrinthe d'îlots. Nous avions préalablement tracé notre route pour éviter de se retrouver dans un cul de sac.

Depuis la sortie du Fjord d'Oslo jusqu'à la pointe NW du Danemark la mer est appelée Skagerrak.

Nous prenons le Sälö fjord qui traverse l'archipel du nord au sud. C'est tout simplement magnifique et c'est dommage de ne pas avoir plus de temps à passer dans cette région.

A la sortie du fjord, nous croisons l'entrée de Goteborg et tirons des bords jusque l'île de Vrango qui est située la plus au sud. Benoît me guide dans ce dédale de cailloux où nous poursuivons à la voile.

Nous atterrissons à 19h30 avec un accueil chaleureux, les plaisanciers nous guident vers un trou de souris pour accoster le bateau.

Babs nous prépare un apéro d'enfer et Yves un repas digne de grands restaurants.....

La visite du port se fait en vitesse. Nous admirons une super couché de soleil.

Ekenas to Marstrand

Ekenas to Marstrand – 77 MN

Départ très matinal (7h00) entre les îlots du sud de l'île. Un petit SW nous permet de se dégager sans trop louvoyer. Le ciel se dégage doucement laissant apparaître de plus en plus de bleu au grand bonheur de tous. Après une quinzaines de milles le vent se décale un peu plus vers l'ouest ce qui nous évite de tirer des bord. C'est au près très serré que nous filons vers le sud.

Le soleil est au rendez-vous et nous réchauffe joyeusement.

Nous longeons un chapelet d'îles qui est parallèle à la côte, donnant sur une multitude de fjords s'enfonçant des les terres. C'est frustrant de ne pas pouvoir s'y aventurer et de profiter au mieux de ces sublimes paysages.

Vers 18h45, nous pénétrons dans ce dédale calcaire. La navigation devient technique en slalomant entre les cailloux. Quelques villages trônent sur les îles les plus grandes, auxquels sont rattachés de charmants petits ports.

On est déjà dans l'archipel au nord de Goeteborg....

Nous arrivons à Marstrand vers 20h30. Ports très huppés et bondés. Benoît manœuvre dans chaque allée pour s'enquérir d'un emplacement. Ça sent les vacances, les cockpits sont bondés et les apéros servis.

Moss - Ekenas (Syd Koster)

Convoyage de Phénix d'Oslo à Nieuport

Vendredi 1/8/2012, début d'après-midi, notre avion atterri à Rygge (Moss), aéroport décentré d'Oslo où Phénix nous attend. C'est en taxi que l'équipage formé par Benoît, Babs, Didier, Yves et Philippe que nous arrivons à Soly Marina.

Nous faisons rapidement l'avitaillement au supermarché du coin à l'enseigne Kiwi. Sans surprise, la note grimpe rapidement en flèche tellement le coût de la vie est élevé en Norvège.

Moss to Syd-Koster (Ekenas) 42 MN

C'est à 9h15 ce 2 août 2012 que nous larguons les amarres vers le sud. 10 à 15 nœuds de vent du Sud nous oblige dès le départ à tirer des bords dans le long fjord d'Oslo.

La pluie s'invite abondamment et ne nous quittera que par intermittence. Déjà 14h00, une légère éclaircie nous donne la perspective des couleurs qui nous entourent. Contre toutes prévisions, le vent tourne au N-NE..... on envoie le spinnaker. Nous en profiterons durant deux bonnes heures avant qu'Eole tourne à nouveau.

A la sortie du fjord, nous tirons un long bord au SE vers l'île Koster qui est déjà suédoise. Nous atterrissons dans sa partie sud, dans un petit port appelé Ekenas.

Une petite balade terminera notre journée jusqu'au moment où la brume s'installe. C'est tout simplement magique. Les terrasses du bar de l'hôtel surplombant le port sont très agréables ;-)

Convoyage Oslo to Nieuport - Itinéraire prévu

Afficher Oslo to Nieuwpoort via Denmark sur une carte plus grande

Colijnsplaat to Brouwershaven

Colijnsplaat to Brouwershaven

Au vu de la météo, on pourrait appeler ce we « oohhh quel temps pourri » ;-)

Samedi 14 juillet 2012, il est 9h00 quand nous nous retrouvons à Colijnsplaat. C'est avec Pierre, Françoise, l'habituel Philippe et Babs que nous prenons possession de Fleur de Sel, le Sun Odyssey 32 du GCBF.

Il ne pleut pas encore.... direction le Zeelandbrug que nous franchissons à 10h40. Nous tirons quelques bords au grand largue sous 4 Bft du SW. Eole a décidé de forcir un peu. C'est avec un ris dans la GV que nous poursuivons vers le le bras de mer Keeten situé au nord de l'Oosterschelde.

Nous restons du coté des bouées rouges pour ne pas devoir éviter les péniches. Deux autres voiliers, un 36 et un 38 sont devant nous sous génois seulement. Objectif... les ratrapper et pourquoi pas les dépasser !!! Paris tenu, Françoise barre comme une pro. Arrivé à hauteur de Stavenisse, le chenal s'oriente vers le NE, soit pile poil avec un vent arrière. Toujours avec un ris, nous mettons les voiles en ciseau, allure confortable.

Mais où est Babs ? Okay... elle fait déjà la sieste confortablement dans la cabine arrière.... ben oui il pleut des cordes...

13h10', l'écluse Grevelingensluis ouvre ses portes pratiquement au moment où on arrive. La pluie fait un break... on en profite un max. Nous sommes déjà bien trempés et un peu frigorifiés. D'un coup de baguette magique, nous chauffons le carré... merci Webasto. A la sortie de l'écluse, nous prenons le ponton tribord pour la pause déjeuner. Le sondeur descend rapidement.... jusqu'à 00.

Oui, il est étalonné sous la quille, donc il ne reste que le pied pilote comme sécurité. Soit un petit deux mètres d'eau pour un tirant d'eau d'1,50m. Il ne faudrait pas aller jusqu'au bout du ponton, car je pense que l'on talonnerait.

C'est au près serré que nous remontons le Grevelingen sous deux ris car Eole pointe entre 20 et 23 nœuds. Cette fois c'est Pierre notre barreur qui prend beaucoup de plaisir à tirer les bords.

Un grain constitué d'un véritable mur de pluie s'abat sur nous et malgré les 2 ris Fleur de Sel part au loffe jusqu'à devoir virer de bord. Heureusement que cela n'a duré que quelques minutes.

Déjà 16h00, nous arrivons à hauteur de Stampersplaat, communément appelé l'île aux chevaux. Nous tirons encore quelques bords dans le Geul van Bommenede lorsque nous apercevons un voilier qui vient de s'échouer à la limite du chenal. Il s'en sortira après quelques manœuvres.

Nous terminons les deux derniers milles au moteur pour arriver à Brouwershaven.

C'est la fête au village, concert, échoppes diverses … sous le soleil. Nous faisons une courte balade car une fois de plus la pluie est au rendez-vous.

Nous terminons la soirée au 't Swarte Schaep où les moules sont servies dans un seau.

Après une excellente nuit réparatrice, nous quittons ce charmant petit port vers 10h00. Le ciel est partiellement dégagé, mais déjà au loin, on aperçoit les méchants nuages noirs qui viendront nous arroser copieusement.

Nous repassons l'écluse après Bruinisse pour se retrouver dans le Keteen. C'est au près serré que l'on poursuit notre retour. Nous loupons de très peu l'ouverture du pont de Zélande et devons patienter dans l'attente de la prochaine ouverture.

Le soleil est enfin de la partie pour notre fin d'après-midi.

D'autres voiliers viennent également s'agglutiner devant le pont levant en faisant des tours dans l'eau. Une fois le feu vert, une vingtaine de voiliers foncent vers le passage sans aucun fairplay voulant tous passer les premiers au risque d'une touchette tellement ils sont proches.

Eole forcit à 20 nœuds. Nous terminons sous deux ris en longeant le pont du coté du Roompot.

Déjà 17h00, lorsque nous arrivons à Colijnsplaat. Pendant notre manœuvre pour rentrer en marche arrière à hauteur du ponton C, un « mufle » hollandais tente de forcer le passage sans se préoccuper de notre position au travers du vent. Il vire sur tribord au dernier moment pour se retrouver parallèlement à notre bateau jusqu'à nous toucher très légèrement, heureusement sans dégât.

Je rage......

Tout propre, Fleur de Sel attend avec impatience son prochain équipage.

Carloforte - Calasetta... fin du voyage

Carloforte - Calasetta

Ce 29 juin sera consacré au repos et à la mise à jour du blog, car "Marinatour" dispose d'un wifi ;-)

Renaud et Sandrine ont loué un scooter pour faire le tour de cette merveilleuse île qu'est San Pietro.

Fin de soirée, c'est par hasard que nous serons témoin d'une fête locale où est célébré San Pietro, le patron de l'île. Après la procession religieuse, le Saint est emmené sur un bateau suivi de plusieurs dizaines de bateaux pour poursuivre la procession en mer. Nous étions aux premières loges devant  l'engouement de tous ses marins. Beau spectacle.

Samedi 30 juin, il faut déjà penser à rentrer. On se renseigne auprès d'Andréa pour le gasoil. Il nous dit pas de problème dans le petit port d'à coté.... si ce n'est que juste après l'entrée il y a un amas d'algues mortes qui selon le sondeur réduit le tirant d'eau à 1,5m, mais ça passe sans problème. On lui fait confiance....

Effectivement, le bateau ralenti, on accélère un peu et nous voilà devant la station service. Eole se pointe à 20 noeuds mais les équipiers maîtrisent la manoeuvre sans aucun stress.

En route... heu en mer... pour Calasetta, port d'attache de Mrs Goodtower. Le vent s'en donne à coeur joie pour notre dernière navigation avec des rafales à 26 noeuds. On réduit au maximum la garde-robe de notre fidèle voilier. La gîte est au rendez-vous pour nos quelques bords au près serré sur les 6 MN qui nous séparent de notre destination.

Nous arrivons vers 16h00 sous un cagnard d'enfer, près de 40°C. Renaud et Sandrine s'en vont pour une dernière baignade à la plage. Babs m'accompagne à la Guarda Médicale pour faire renouveler mon pansement et désinfecter la plaie.

19h00, c'est l'heure de la grande toilette de Mrs. Goodtower........ les filles l'intérieur, Renaud l'extérieur et moi comme superviseur ;-) ben oui... suis un peu handicapé par mon genou.

21h30.... direction Nord Ovest pour une délicieuse méga pizza. Les sacs sont faits, le voyage se termine.

Notre avion décolle à 10h0 demain matin.....

Que de souvenirs........ 

Arrivée à Carloforte.... 16h30

Arrivée à Carloforte.... 16h30

Même le plus habile des capitaines n'est pas l'abri d'un petit accident. Les conditions étaient pourtant parfaites pour amarrer sans danger; pas un pet de vent; Andréa au quai pour réceptionner les amarres et malgré tout en me précipitant vers l'avant pour tendre la pendille, je glisse et me pète le genou gauche sur le winch.

Sur le moment, aucune douleur n'est ressentie. Mais très vite je m'aperçois que la blessure est loin d'être superficielle, le sang coulant abondamment sur le mollet.

Sans une once de stress, Andréa – le super préposé de la marina – nous prend littéralement en charge et nous conduit fissa à la Guarda Medicale locale où je suis accueilli par une équipe de blouses bleues.

Le verdict ne se fait pas attendre: après désinfection profonde, six points de sutures cousus à vif.

Le tout n'aura duré qu'une petite heure avec pour résultat une immobilisation forcée de la jambe gauche.

Je remercie encore chaleureusement Andréa de www.marinatour.it (VHF – canal 9), pour sa diligence et son efficacité. Il a également traité les détails administratifs avec son excellent français.

Pula – Malfatano – Carloforte

Pula – Malfatano – Carloforte

par Barbara Bertiaux

Mercredi 27/06/12

Sous la lumière du matin, la baie de Pula nous donne très envie de la visiter... Nous sortons donc l'annexe et nous dirigeons vers cette plage prometteuse... Hé bien, la plage est en effet très jolie. Mais à part ça, rien! Pas une aubette, pas l'ombre d'un frigobox d'où l'on verrait jaillir un coca cola bien glacé. Un paysage de carte postale, certes. Mais nos épidermes, plus habitués au froid et à l'humidité, nous poussent à rejoindre fissa la 'Barca' où Sandrine et Renaud nous prépareront une sublime salade de pâtes dont la fraîcheur n'avait d'égal que l'originalité.

Repus, nous faisons route vers notre prochain mouillage. Porto Malfatano que nous avons eu le plaisir de découvrir à l'aller. C'est dans ce cadre idyllique et inspirant que je déploie avec plaisirs mes modestes talents de cuisinière. Au menu, escalopes de veau à la parmiggiana, accompagnées d'une petite pasta relevée à l'ail et au piment. C'est délice. La soirée de poursuit et se terminera à coup de rhum coca, de vin rouge, et de myrte. C'est ça aussi les vacances... Le mélange des genres...

Jeudi 28/06/12 – anniversaire de Fred

Nous avions initialement prévu de quitter notre merveilleux mouillage pour rejoindre l'île de San Pietro et son port situé à Carloforte, afin d'y fêter l'anniversaire de mon amour de capitaine. Cette petite ville toute mimi est un régal pour les yeux. Oui mais, cela sous-entendait une journée entière de navigation. Un peu beaucoup trop pour les Quiddoes qui décident de faire le trajet via les terres. Un road trip en amoureux qui nous permet également à Fred et à moi de nous retrouver seuls pour cette nave de six, sept heures. Eole brillant pas son absence...

J'en profite pour laisser vagabonder mon esprit. Point de réflexion. Juste laisser vaquer l'imagination en suffisance pour que les heures passent plus vite. La compagnie de mon homme fait le reste.

Nous retrouverons – du moins, nous l'espérons – Sandrine et Renaud à Carloforte où j'espère enfin pouvoir assouvir mes envies de Gelato al Limone :)

Après la douche, nous dénicherons LA petite trattoria où nous fêterons joyeusement l'anniversaire de notre capitaine :)

Cagliari - Pula

Cagliari – Pula

par Barbara Bertiaux

Mardi 26/06/12

Quel jour sommes-nous? Quel heure est-il? Les réponses n'ont aucune espèce d'importance sous le soleil de la méditerranée, surtout lorsqu'on est en vacances... Non, les seules questions essentielles sont « où ais-je mis ma crème solaire? » « Que mange-t-on ce soir? »

Nous quittons Cagliari, encore sous le charme des jolis attraits de cette ville dont les parfums divers m'enivrent encore...

Nous faisons cap vers Capo di Pula. On y trouve, paraît-il, les vestiges d'une vieille cité romaine. On nous dit que le mouillage y est agréable...

Les vents contraires nous forcent à tirer plusieurs bords, la gîte est agréable... Mais nous forcent parfois à tous nous asseoir du même côté, me donnant la légère impression d'être l'une de ses régatières téméraires... C'est fun :)

La voile n'est pas un loisir qui convient aux impatients. Aller d'un point A à un point B, sortir et gonfler l'annexe, faire à manger... Tout prend des plombes! Et trois heures de nave se transforment en cinq, voire en six longues heures d'inactivités. Les vrais voileux trouveront toujours quelque chose à faire... Bricoler un bidule, réparer un machin. Pour ma part, cette inactivité forcée m'invite sournoisement à ne RIEN faire. Rien! Mon cerveau se mettant volontiers en mode 'activité cérébrale? Non merci! Repassez plus tard'. Ce qui n'est pas pour me déplaire... Physiquement, le moindre effort est également requis. Le moindre! Mes bras et mes jambes n'étant plus seulement guidés que par mes instincts primaires: manger, boire, m'enduire de crème solaire. C'est tout.

Je ne peux envisager ces longues heures d'inertie sans musique. Il y a des chansons parfaites pour de pareilles circonstances: 'Playground love' de Air, 'Roche' de Sébastien Tellier ou encore 'Bittersweet symphony' du groupe The Verve. Mais mon péché mignon reste les thèmes composés par John Williams, la musique du film 'Jurassic parc' étant mon préféré. Parfois aussi, je me mets un petit 'Dents de la mer', quelques instants persuadée qu'un aileron de requin grand comme ça surgira de par les fonds pour foncer droit sur nous. Tout ça me fait bien poiler :)

Nous arrivons à Pula. La baie est jolie, le mouillage s'annonce des plus confortables. Nous apercevons effectivement quelques ruines. Un poulet rôti plus tard, nous rejoignons nos pénates et nous laissons gentiment sombrer dans un sommeil des plus réparateurs.

Calasetta – Malfatano – Villasimius - Cagliari

Calasetta – Malfatano – Villasimius - Cagliari

Vendredi 22 juin 2012, Sandrine, Renaud, Babs et moi nous envolons vers Cagliari pour un petit trip voilier dans les eaux turquoises de la méditerranée. La météo annoncée est au top, full sun, 30°C et 3 à 4 Bft.

Mrs. Goodtower (Bavaria 36) nous attend une fois de plus au charmant petit port de Calasetta. Celui-ci se situe au sud ouest de la Sardaigne et plus précisément sur la presqu'île de Sant'Antioco.

Jan, le propriétaire du voilier, est déjà à l'œuvre quand nous arrivons vers 16h00. En effet, le bateau n'a pas encore navigué cette saison. Il faut donc le préparer.

La fin d'après-midi est consacrée à l'avitaillement. Nous terminons la soirée au Nord Ovest où les pizzas sont énormes....

Samedi matin, déjà 25°C, le ciel est bleu azur, tout le monde est aux anges.

Renaud est candidat pour débloquer la girouette, mais arrivé aux premières barres de flèches, sa fougue est rapidement stoppée. C'est vrai que c'est impressionnant quand on est suspendu à une drisse en haut du mât.

14h00, on largue les amarres, direction Canale di San Pietro et nous filons vers le sud. Arrivés à hauteur du Capo Sperone nous envoyons le spinnaker. Nous passons l'île de la Vacca en direction du Capo Teulada. Quelques rafales nous indiquent qu'il faut affaler. Juste à temps, car ce sont des pointes de 20 nœuds qui arrivent. Nous mouillons vers 21h15 dans une baie escarpée et bien protégée des vents allant de l'E au NE répondant au nom de Porto Malfatano. Nous avons parcouru 35 MN

Dimanche 24/06/2012, nous découvrons ce super mouillage sous une autre lumière. Nous quittons ce magnifique endroit à 10h15. Eole dort jusqu'à 13h00 où enfin on envoie GV et génois que nous réglons pour 8 à 10 nœuds de vent de travers. On traverse l'immense golfe de Cagliari en direction du Capo Carbonara. La journée se passe tranquille au gré de ce léger vent, quelques cirrus ornent le ciel et nous annoncent probablement le fameux mistral. Le baro a aussi chuté !!!

Nous arrivons à Villasimius Marina à 18h45 après 45 MN de traversée. Cette marina se veut moderne mais est un peu perdue dans ce super paysage. Elle se suffit à elle-même, avec superette, restaurants et petites boutiques diverses. Un petit resto avec du foot à la télé (Italie – Angleterre) donne le ton.

Lundi 25/06/2012, le ciel est toujours aussi bleu et le soleil tape dur..... Eole siffle déjà bien dans les haubans (20 nœuds). Nous démarrons vers 11h10 pour Cagliari situé à 18 MN au fond du golfe.

Nous tirons quelques bords mais le vent forci encore. Nous l'avons en plein dans le nez. La mer n'a pas le temps de se former mais les embruns nous arrosent abondamment. Sans trinquette, il est difficile de bien remonter ce vent qui pointe à 28 nœuds, comme s'il accélérait depuis la vallée, cintré entre les montagnes. On terminera au moteur.

Les manœuvres s'annoncent périlleuses. Nous ne prenons pas les ports indiqués sur la carte, mais un petit port situé au pied de la cité, Portus Karalis.

Nous visitons le coté médiéval de la ville. Ouf, il y a un ascenseur, car ça n'arrête pas de monter. Les paysages sont splendides. Nous nous baladons au gré des hautes ruelles serpentant le mont. La journée se termine sur la terrasse d'une trattoria locale.