00h00 – 6° 48' N – 92° 50' E
Paul reprend la relève. On envoie la GV complète, vire le solent qui est remplacé par le génois. Pas facile la manœuvre de nuit, éclairé juste par la lampe frontale.
3h00, à la peine le temps de dormir un peu que c'est déjà mon tour de quart. Par contre, le vent s'en va se coucher me laissant l'unique choix de démarrer le moteur si on ne veut pas dériver comme des malades.
En matinée, Paul appelle Carlo pour une météo rafraichie.
Pratiquement midi, sur une mer d'huile, mon attention est attirée par des ailerons en surface. Deux groupes d'une dizaine de globicéphales se baladent tranquillement proche de la surface. Notre voilier ne les intéresse pas et plongent lorsque nous les approchons.
13h00, Paul s'exclame sur le pont... « Nicobar ».... Je monte et vois au loin une île très verdoyante. Au fur et à mesure que nous nous en approchons, nous examinons ses plages et environs aux jumelles. Elle est plus montagneuse vers le nord, bordée d'une forêt dense jusqu'à la langue de sable qui se fait caresser par la marée. Un phare est planté sur sa pointe sud.
Il n'y a pas âme qui vive, hormis quatre tentes militaires. On les plaint les pauvres. Immédiatement après se situe the « south bay of Great Nicobar island » où l'on peut mouiller pour s'y reposer. Les autorités indiennes n'y sont pas trop regardantes si l'on ne descend pas à terre. On aurait envie d'y jouer les Robinson Crusoé.
Cette île faut partie d'un chapelet s'étirant du nord au sud, marquant l'entrée de la mer d'Andaman. Nous passons donc au nord du Great Channel.
Eole est revenu en force au NE, nous obligeant à abattre sur le cap 110°, alors que notre destination est au 77°.
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